Shame on me : je devais écrire un nouvel article dimanche 20, dernier délai, et au final, me voici ici aujourd'hui 28 mars.... Moooooooooooooooooooon, pas bieeeeeeeen !
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Oui, voilà, c'est moi, là... (Paraîtrait qu'à la base, ce bonnet devait transmettre la sagesse de l'âne à l'enfant-relou... Moué) |
A vrai dire, j'ai été un peu occupée et puis pas mal chamboulée. Occupée par mon job à temps partiel de professeur particulier à domicile chez un grand nom de l'enseignement privé. Pas mal chamboulée par les récents événements bruxellois, pakistanais,... mondiaux, quoi. Depuis Paris, depuis même NYC en 2001, ou le métro parisien en... euh... 1996 (?), ces attentats deviennent presque "normaux", tant j'en ai vu défiler aux informations depuis ma tendre enfance. Malgré tout, leur horreur me surprendra toujours. Et surtout la simple mais difficile constatation qu'on ne peut rien y faire sans créer nous-mêmes un autre bain de sang...
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Parce que, malgré tout, ça m'a fait rire... |
Ceci est un débat que je laisse à nos "hautes" instances, sachant que si elles agissent à coups de missiles divers et variés, les pacifistes seront outrés, les associations d'entraide mondiale seront débordées, des civils innocents seront massacrés, des populations seront déplacées, d'autres scandales politico-militaro-financiers sortiront de l'ombre d'ici 10 ans... Et sachant également que si elles préfèrent la diplomatie et la "paix", des accords louches seront conclus, bradant discrètement nos valeurs, assurant de juteux contrats, créant de prochains scandales politico-militaro-financiers (tiens, là aussi ?), tout en perdant en parallèle la face devant des millions d'électeurs, criant vengeance, justice et protection.
Pessimiste, moi ? I don't think so, simplement purement réaliste et consciente de la nature de l'Homme. "L'Homme est un loup pour l'Homme" disait Plaute, qui disait d'ailleurs également qu'"il faut prendre les hommes comme ils sont". Je les prends comme ils sont, donc, comme Barjavel les narre et les aime : duaux, ambigüs. Impitoyables, égoïstes, égocentriques, guerriers, vindicatifs, assoiffés de pouvoir et d'argent, ambitieux à en vendre leur mère, incohérents à acheter une Jaguar et un jet privé tout en mangeant bio et local... Mais aussi, fraternels, doux, rebelles, intelligents, ingénieux, battants, aimants, protecteurs, généreux. Elle a cette beauté, la nature humaine, cet équilibre systématiquement mis à mal : un ying et un yang à elle seule, une espèce à détruire à tout prix, mais à conserver coûte que coûte. Je l'aime, cette espèce humaine, tout comme je la déteste...
Et paraîtrait que je ne suis pas la seule dans ce cas ! Avais-je déjà abordé avec vous la Politique ? Avec un grand P comme Passion et Parlotte, Pouvoir et Palabre, maniPulation et Paperasse (ah ? Manipulation, ça commence par un M ? Autant Pour moi...). Un bien bel exemple de notre humanité, n'est-ce pas, où des dirigeants plus ou moins fourbes font des choses plus ou moins altruistes afin de gagner une popularité plus ou moins méritée, pour être réélu plus ou moins judicieusement, sachant que plus ou moins la moitié de l'électorat sera plus ou moins pas content et manifestera plus ou moins longuement dans la rue (du coup, les lois passeront plus ou moins vite et plus ou moins bien).
A vrai dire, j'avais choisi d'aborder la loi El Khomri-Valls-Hollande (je ne comprendrai jamais pourquoi on arrête le nom d'un ministre pour une loi, sachant qu'une grande partie de l'équipe dirigeante intervient). Je voulais trouver les termes exacts des textes (150 pages initialement) et extraire les mesures principales, sans tenir compte, a priori, des avis des journalistes, des "opposants" politiques,... bref, de la manière la plus objective possible.
Je me suis heurtée au premier problème : tant que ce texte n'était pas officiellement présenté à l'Assemblée, il n'en existait pas de version accessible en ligne. Seuls les journalistes, et peut-être les syndicalistes divers (j'imagine, vu le nombre qu'ils ont été à être mécontents) y avaient accès. On pouvait trouver des infographies et petits textes mis en ligne par le gouvernement, qui disaient en gros "voilà ce qu'on voudrait vous apporter", sans pour autant préciser les termes exacts : difficile de vérifier que, derrière les bonnes intentions, les actes étaient bien là. Et les gens lambda, les vous et moi, n'avions que les "on dit" balancés en boucle à la télévision pour se faire une opinion. Biaisée, forcément. Comment juger le plus objectivement possible un texte déjà prémâché par d'autres cerveaux ? Vous connaissez le téléphone arabe : on voit bien ce que donne notre phrase après une ou deux transmissions... Bref, je n'aimais pas ça dutoudutoudutou.
Mais, ô miracle, le texte est officiellement disponible ici depuis le 24 mars. 131 pages. Bim. Mange-toi le code du travail, miam ! Je vous avoue qu'en 4 jours, incluant le week-end pascal, je n'ai guère eu l'occasion de me pencher réellement dessus : un regard rapide en diagonale pour distinguer les chapitres, une sensation de gorge nouée et sèche à la lecture du nombre d'articles écrits dans un français courant (bien entendu), un estomac noué à l'idée de vous pondre un article rapidement. Ne m'en voulez pas, donc. Je tiendrai ma promesse, car je les tiens toujours. Mais avec un temps de décalage ;)
En attendant, vous pouvez vous pencher dessus, pour les plus motivés. J'aimerais bien voir si on peut avoir un petit débat constructif, dans notre coin ! Ca sert à ça la case "commentaires" en bas du texte :) Car s'il est bon de remettre en cause des propositions gouvernementales, il est excellent de proposer des alternatives !
Aux Armes (légales, sans feu, ni douleur physique, hein) Citoyens !
Et Grobisou !
Tu es motivée de vouloir lire ces 131 pages. J'avais à ma "jeune" époque voulu lire la constitution européenne pour savoir quoi voter. J'avais abandonnée au bout de la troisième ou quatrième page tellement le langage me paraissait obtus et la lecture me donnait mal au crâne. Je crois qu'ils doivent le faire exprès en plus.
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